Les commissaires paritaires audoises du SNES-FSU expliquent l’importance capitale du paritarisme dans les opérations de mutation des personnels.

Cette semaine se sont déroulées les FPMA ou CAPA qui examinent la phase intra-académique du mouvement.

Cette année, les conditions de préparation du mouvement ont été plus difficiles que les autres années. En effet, les documents nécessaires à la préparation ont été disponibles très tardivement (moins de 8 jours avant la tenue des commissions) et la communication entre les commissaires paritaires et la DPE durant la phase de préparation a été quasi impossible. Lors de l’ouverture de la FPMA des certifiés et agrégés, il a été répondu que les services de la DPE étaient surchargés cette année en raison de la mise en place du PPCR qui a engendré du travail supplémentaire.

De plus, un certain nombre d’irrégularités s’étaient glissées dans les documents et sur les barèmes de certains candidats, après que le GT sur les barèmes ait eu lieu. Les commissaires paritaires du SNES-FSU qui ont travaillé tout le week-end dernier sur le projet ont été les seuls à faire corriger ces erreurs alors que pour certaines elles avaient des conséquences importantes sur le mouvement. En séance, les commissaires paritaires du SNES-FSU ont été là encore les seuls à proposer des chaînes afin d’améliorer le projet issu de l’algorithme permettant à des collègues d’obtenir une mutation alors qu’ils n’en avaient pas eu, de progresser dans leur rang de vœux ou encore de ne pas être affectés en extension. Nous avons aussi demandé l’ouverture de ZR afin que des collègues ne soient pas affectés loin de leur conjoint lorsque leur barème ne leur permettait pas d’obtenir un poste fixe dans le département. L’administration et les autres organisations syndicales ont repris in extenso nos propositions, sans proposer la moindre amélioration.

Il est sûr que pour la communication des résultats, certaines organisations syndicales, qui ne respectent même pas les règles d’utilisation des adresses électroniques professionnelles, sont d’une rapidité remarquable mais en séance, elles ne font qu’écrire sous la dictée nos propositions de chaînes, n’ayant elles même fait aucun travail préparatoire.

Le gouvernement a la volonté de remettre en cause le paritarisme. Dans l’objectif de « renforcer le management de proximité », le gouvernement entend limiter le rôle de vos élu-e-s dans les CAP (commissions administratives paritaires). Le gouvernement s’attaque à votre droit d’être informé-e et défendu-e dans l’ensemble des actes de gestion qui vous concerne. Qui sera en mesure de garantir l’équité de traitement lorsque les promotions, les affectations ou plus de sanctions disciplinaires seront laissées à la discrétion de l’administration ?

Nous vous rappelons que la FSU a mis en ligne une pétition pour la défense du paritarisme et nous vous invitons à la signer et à la faire signer autour de vous :
http://fsu.fr/Pour-le-respect-de-nos-droits-PAS-TOUCHE-AUX-CAP-ET-CHSCT.html

En décembre 2018, auront lieu les élections professionnelles : par une participation massive et un vote en faveur des listes présentées par le SNES et la FSU montrons au gouvernement notre attachement au paritarisme et aux rôles de nos élu-e-s.

Les commissaires paritaires du SNES-FSU de l’Aude
Myriam Vialaneix et Dominique Blanch