Le CSA-SD de rentrée s’est tenu ce vendredi 6 septembre à la DSDEN.

Les membres FSU du CSA-SD sont Jean-Louis Burgat, Claire Descamps, Ingrid Lopez, Julie Rech (FSU-SNUipp), Patrick Borde, Hélène Maillot, Magali Nappez (SNES-FSU) et Marjorie Magron (SNEP-FSU). N’hésitez pas à nous contacter.

Dans notre déclaration préalable, nous avons évoqué le contexte particulier de cette rentrée et la nécessité d’un changement de politique dans l’Éducation Nationale.

Rentrée dans les écoles : statut quo dans l’Aude !

BILAN DE RENTRÉE dans les écoles par circo


CARCASSONNE
Une baisse des effectifs (une centaine d’élèves en moins) a été observée sur Carcassonne ville.
Les écoles qui avaient été mises sous surveillance ont eu des effectifs correspondant aux prévisions et ont pu organiser des répartitions correctes.

CASTELNAUDARY
Rien à signaler, les écoles du secteurs ont les effectifs attendus.
L’école de Lasbordes voit une augmentation de ses élèves et sera donc sous surveillance pour la rentrée prochaine. À Pezens aussi, beaucoup d’élèves en plus. L’équipe a revu sa répartition.

LÉZIGNAN-CORBIÈRES/MINERVOIS
Plusieurs écoles étaient sous surveillance, après une fermeture actée en fin d’année : Caunes-Minervois, Lagrasse, Saint-Laurent de la Cabrerisse. Les effectifs correspondent aux prévisions.
Une école a été identifiée avec une situation assez critique : Ferrals les Corbières, avec 28 élèves en CE2-CM1-CM2. Même si l’administration s’est dit inquiète de cette situation, ils ont seulement proposé de garder cette école sous surveillance.
Les représentant·es de la FSU étant informé de cette situation nous avons argumenté pour demander un moyen supplémentaire dès maintenant. En effet, autant d’élèves dans un triple niveau avec un élève en situation de handicap et une AESH (seulement pour 12h) ce n’est pas admissible. D’autant que d’autres élèves devraient arrivés dans des logements sociaux fin octobre. Où va-t’on les mettre ? Les autres classes sont déjà au plafond de 24 et avec, elles aussi, de nombreux élèves en difficultés. Après être revenu·es plusieurs fois à la charge pour cette école, le DASEN a finalement accepté de porter une attention particulière sur cette école et ses services vont prendre contact avec la Mairie pour voir ce qu’ils peuvent faire.

LIMOUX

Sur Limoux, L’IA adjointe a commencé par dire que les effectifs étaient stables, qu’il n’y avait pas d’augmentation.
Nous avons évoqué alors les cas des maternelles car malgré l’ouverture à l’école Prévert, l’école Pagnol a des effectifs toujours élevés. On attendait une amélioration sur cette école mais ce n’est pas le cas. Mme Mailho a affirmé que le travail était fait avec l’IEN et la Mairie mais que cela restait compliqué pour les familles.
Nous avons dénoncé une augmentation sur l’école de Ladern sur Lauquet avec 27 élèves en CE2, CM1, CM2. Le DASEN reconnu une répartition mal équilibrée sur le RPI mais, même s’il a échangé avec les enseignantes, il se dit assez impuissant à faire changer les choses.
Enfin, comme nous l’avons dit dans notre déclaration, le remplacement s’annonce très compliqué sur cette circonscription où un remplaçant a dû être utilisé pour pallier un poste non pourvu. Le DASEN a avoué que la situation était très tendue mais il n’a pas les moyens de faire autrement. Il fera remonter les besoins au rectorat début octobre. Nous avons demandé que les personnes de la liste complémentaire soient appelées.

NARBONNE 1
Le cas particulier de l’école de Bages a fait l’objet de nombreux échanges. Les effectifs y sont élevés mais treize élèves y sont entrés de Narbonne sur dérogation. Le DASEN informe que des dérogations peuvent être faites dans la limite de la structure. Il y a un code de l’Éducation « les structures sont basées sur les élèves domiciliés dans la commune ». Il annonce que le détournement d’une vingtaine d’élèves relevant de la commune de Narbonne ne peut être admis dans les opérations de carte scolaire.
Une baisse est également observée sur la ville de Narbonne (-100 élèves environ par rapport à septembre dernier) en particulier en maternelle.

NARBONNE 2

L’école d’Ouveillan maternelle a des effectifs très élevés et est mise sous surveillance pour la rentrée 2025
À Ginestas, les effectifs sont toujours trop élevés en cycle 3 et l’administration affirme continuer à surveiller cette école de près. Nous avons rappelé la particularité de cette école séparée en deux bâtiments ce qui a obligé, pour cette année, à faire une répartition ou des GS se retrouvent scolarisé·es en élémentaire. Nous avons demandé à bien garder cela en tête pour la rentrée 2025.

Rentrée dans les collèges

En réponse aux éléments mentionnés dans notre déclaration préalable, le DASEN a assuré que les groupes ne devaient pas relever du tri social, et que des formations faites par les corps d’inspection avaient été réalisées. Pour la FSU, c’est bien l’action des collègues, dans les mobilisations mais aussi dans les établissements qui a permis d’aller contre ce tri inhérent à la notion de groupe de niveau.

Christophe Bonnaud, chef de la DOSPE, a présenté les ajustements faits sur les structures au mois de juin après les affectations. Il a précisé que des baisses d’effectifs auraient pu justifier 11 fermetures de division en se plaçant sur le strict plan des effectifs (seuil de 30 élèves).

Une ouverture a été réalisée au collège de Port-La-Nouvelle en 6e. Au collège Simone Veil (Grazailles) et au collège de Capendu, une classe de 6e a été fermée et une classe de 5e a été ouverte. Des dotations supplémentaires ont également été apportées à trois collèges pour financer des groupes en français et mathématiques en raison d’une hausse des effectifs en 6e : Les Fontanilles, Joseph Delteil et Georges Brassens.

Nous avons pointé la situation tendue de certains niveaux de classe dans certains établissements : à Carcassonne, les collèges Varsovie (4e), Le Bastion (6e), Alain (6e et 5e), André Chénier (6e et 5e), Jules Verne (3e), ainsi que le collège Cité à Narbonne (pour lequel la pression s’est amoindrie selon l’administration), et les collèges de Cuxac-Cabardès (6e) et Rieux-Minervois (5e).

Le chef de la DOSPE répond que la période comporte beaucoup de mouvements d’élèves et que les affectations en tiennent compte, et que le véritable bilan de rentrée ne pourra être fait qu’en octobre.

Nous observons néanmoins que les classes aux effectifs particulièrement chargés sont loin d’être rares dans le département.

Concernant le Pacte, nous dénonçons une dérive qui consiste à rémunérer des heures d’enseignement en utilisant le Pacte alors que celui-ci ne doit financer que du remplacement, des heures de Devoirs faits ou des missions particulières. Le DASEN prend note et relève que des dérives semblables s’étaient produites au moment de la création des IMP.

Effectifs AED (assistants et assistantes d’éducation)

L’enveloppe départementale est inchangée malgré une baisse des effectifs des élèves dans les collèges et les lycées.

Trois établissements perdent 0,5 ETP (équivalent temps plein) : Collège de Bram, lycées Jules Fil et Germaine Tillion.

Quatre établissements gagnent 0,5 ETP : Collèges de Sigean et Port-La-Nouvelle, lycée Ernest Ferroul et Charles Cros.

0,5 ETP est pris sur la réserve dédiée à la suppléance des AED, qui passe de 2 à 1,5.

Nous sommes revenus sur la demande des personnels du collège de Chalabre de bénéficier de 0,5 ETP supplémentaire. En effet, la vie scolaire de ce collège se compose de 1,5 ETP AED (3 mi-temps) et de 0,5 ETP CPE (poste partagé avec le lycée professionnel de Quillan) : il n’y a jamais que deux personnels présents en même temps (soit 2 AED, soit 1 AED et 1 CPE) ce qui rend difficile le travail en équipe mais pose aussi des problèmes de sécurité. Nous avons regretté que l’Éducation Nationale, pourtant à l’initiative de la création d’un Territoire Éducatif Rural sur les secteurs de Chalabre et Couiza, n’ait pas montré son investissement en fournissant un moyen supplémentaire. Nous continuerons d’appuyer cette demande, d’autant que les effectifs du collège sont en hausse.

École inclusive

Pierre Jacob, IEN ASH, a répondu aux questions posées sur les AESH et les élèves bénéficiant d’une notification.

L’enveloppe départementale est désormais de 487 ETP (équivalents temps plein), soit 763 AESH (520 en CDI, 243 en CDD). Elle a été augmentée cette année de 9 ETP (l’équivalent de 14 AESH à 24h), en partie pour répondre à la prise en charge de l’accompagnement sur la pause méridienne (un modèle de convention avec les collectivités sera élaboré au niveau académique).

À l’évidence, cette hausse est bien insuffisante pour prendre en charge les 2130 notifications (contre 1850 l’an dernier à la même époque). Il est important que les écoles et les établissements fassent connaître les manques de personnel, comme sur le PIAL Joseph Anglade de Lézignan-Corbières par exemple.

L’IEN ASH nous informe qu’un tiers des coordinateurs et coordinatrices de PIAL ont changé à cette rentrée. Cette forte rotation montre que beaucoup de personnels ayant accepté cette charge se découragent devant l’impossibilité d’offrir réellement à chaque élève l’accompagnement dont il a besoin, et aux AESH des conditions d’exercice correctes. Nous signalons d’ailleurs que les affectations des AESH se font avec difficulté dans certains PIAL en ce début d’année et qu’il est important que les pilotes des PIAL (IEN et chefs d’établissement) se préoccupent du travail réalisé par les coordinateurs et coordinatrices qui se fait sous leur responsabilité. L’IEN ASH s’engage à accompagner les coordinateurs et coordinatrices, particulièrement celles et ceux qui débutent dans la fonction.

Concernant la situation des élèves affectés en ULIS et pour lesquels la prise en charge du transport en taxi par la MDPH n’est plus systématique, ce qui peut pose problème pour les familles les plus en difficulté par rapport aux démarches, l’IEN ASH répond que l’Éducation Nationale n’est pas décisionnaire. Il indique avoir demandé aux enseignants référents d’étudier si des modifications d’affectation pouvaient être envisagées et d’accompagner les familles dans leurs démarches. Pour la FSU, cette décision de la MDPH est de nature à compliquer la scolarisation d’élèves en situation de handicap. Il est important d’y remédier d’urgence.

Service social en direction des personnels et des élèves

Une nouvelle assistante sociale a été nommée pour les personnels. Il s’agit de Mme Ella Scolari (04 68 11 57 54).

Pour le service social en direction des élèves, tous les postes sont pourvus, sauf celui qui couvre le secteur de la Haute Vallée.

Médecine de Prévention

Suite au départ à la retraite non remplacé du Dr De Jong, les personnels peuvent s’adresser aux deux médecins de prévention du Rectorat (Dr Augé et Varricchione) pour les missions prévues par les textes.

Ressources humaines 1er degré

– 1856 PE, 23 contractuel·les (pas de nouveaux recrutements), 15 alternants (idem), 1 rupture conventionnelle, 3 démissions (en dispo), 26 PES 100 %, 8 PES à 50 %,
– 8 postes restés vacants (surtout remplacement dont 4 à Limoux)
– 7 Liste Complémentaire ont été appelées
– 6 EXEAT acceptés, 3 INEAT reçus
– Évaluations direction d’école (directeur·trices en fonction en 2021 , en fonction 3 années continues et toujours en fonction doivent être évalués d’ici août 2028 = 296 directeurs). Les notifications ont été envoyées pour celles et ceux qui seront évalué·es. En 2024, seule une soixantaine auront leur entretien avec leur IEN. Un compte rendu type a été édité. Les collègues seront avertis 15 jours avant et recevront une convocation. Pas pour les retraitables. Cette évaluation n’est pas substituable au PPCR.
– Remplacement : 173 ETP : 123 TRBD, 50 ZIL, 30 Brigades pour couvrir des fractions (30 ETP) = contractuel·les renouvelé·es. Brigade très mobilisée donc tendu sur le département.

– Promotions :
Classe Exceptionnelle (230), Hors Classe (498)
Nous avons accompagné dix recours pour la HC. Une vérification a été faite. Chaque enseignant·e recevra une explication (ancienneté, grade, contingent genré).